Les bocaux de Maxime

Maxime Roussarie

Tout commence sur l’île de La Réunion...

Né à Périgueux, Maxime s’envole à l’âge de 13 ans sur l’île de La Réunion. C’est là-bas que va se développer sa curiosité aux cultures, aux nouvelles saveurs et aux voyages. Une curiosité qui l’amènera à faire le tour du monde quelques années plus tard avant de revenir en France et de décrocher en 2015, à 24 ans, le prix Taittinger à St Barthélémy, présidé par le Chef Christian Le Squer.

Chef passionné par les produits, leurs origines, caractéristiques et particularités, Maxime est un grand créatif qui aime profondément les gens et les échanges.

Un chef éclectique qui puise autant son inspiration dans le théâtre ou le sport que dans ses cours de piano ou l’art contemporain. Un grand sensible, convaincu qu’en cuisine encore plus qu’ailleurs, la gentillesse devrait être reine des vertus.

Auprès des plus grands chefs et MOF (Michel Roth, Joël Robuchon, François Adamski, Régis Marcon, Jean-François Girardin, Pierre Hermé), Maxime apprend le travail, la volonté et l’excellence, perfectionne continuellement sa technique, mais forge aussi et surtout des liens uniques avec ceux qu’il considère aujourd’hui comme ses mentors.

De Régis Marcon notamment, Maxime apprend le respect du produit et de son goût, un élément aujourd’hui qui guide chaque plat et prestation qu’il réalise.

A leurs côtés, Maxime continue à approfondir sa connaissance du produit, à apprendre à en maîtriser toutes les facettes. Ce sont ces mêmes producteurs qui l’appellent au petit matin pour venir chercher leurs récoltes fraîchement cueillies, que Maxime ramène ensuite soigneusement au sein de sa cuisine.

Dans la tête du Chef, c’est l’instinct qui le guide. Tout se met en place avec une précision millimétrée : les cuissons, textures et assaisonnements s’accordent naturellement au sein d’une partition que lui-seul semble maîtriser pour donner vie à des plats servis dans le cadre de ses prestations de traiteur, des Maxines ou des bocaux à partager.

“Le très bon n’a pas besoin de fioritures”, a l’habitude de dire ce Chef au style instinctif, naturel et exigeant. Et pour Maxime, ce “très bon” s’étend aussi au maillage de producteurs locaux qu’il rencontre au gré de ses recherches, auprès desquels il source ses matières premières en direct, et avec qui il entretient des relations privilégiées.